A l’occasion de ses 5 ans chez Bras Droit des Dirigeants, Stéphane Jolly, Directeur Financier Externalisé à temps partagé nous a accordé une interview. Plongez au cœur de son expérience entre diversité des missions et des structures et découvrez les raisons qui l'ont poussée à rejoindre Bras Droit des Dirigeants.

 

Bonjour Stéphane ! Tout d’abord, merci pour ta confiance. Peux-tu te présenter s’il te plait ?

Bonjour et merci de m’accueillir sur ce podcast. Je suis chez Bras Droit des Dirigeants depuis presque cinq ans. J’ai rejoint le réseau durant l’été 2019 en tant que Directeur Financier externalisé à temps partagé. Lors de ma journée découverte chez Bras Droit des Dirigeants, le réseau DAF n’existait pas encore. Je suis donc l’un des premiers du réseau !

Intéressant ! Et qu'est-ce que tu as pensé de tes premiers instants ?

Ce qui était important pour moi après 25 ans de salariat, c'était de rejoindre une structure qui allait pouvoir me permettre d'être indépendant parce que je ne me voyais pas du jour au lendemain devenir indépendant seul. Je recherchais une structure, une marque qui puisse m'accompagner dans ce projet.

Comment as-tu entendu parler de Bras Droit des Dirigeants ?

Si mes souvenirs sont bons, ça devait être sur LinkedIn grâce à un post. En 2019, il n’y avait que trois expertises : Direction Commerciale, DRH et Direction Générale. Et je me suis dit pourquoi pas rejoindre le réseau en tant que Directeur Financier.

Tu étais salarié pendant 25 ans, qu’est ce qui diffère, selon toi, un salarié d’un cadre externalisé à temps partagé ?

Quand j'étais salarié, je me suis rendu compte que j'avais vraiment besoin de diversité dans mes missions. Le temps partagé pouvait répondre à ces interrogations. Par définition, le temps partagé, c’est lorsque l’on accompagne plusieurs dirigeants, plusieurs entreprises dans la semaine. Et c'est cette diversité qui pour moi est importante parce que j'ai besoin de cette nourriture intellectuelle, de ce challenge, parce que c'est un véritable challenge.

Tous les jours, je change d’interlocuteurs mais également de secteurs. On peut passer de l'industrie aux services, des start up aux structures plus importantes. C’est essentiellement ça qui me motivait et je suis pleinement satisfait aujourd'hui parce que c'est exactement ce que je fais au quotidien.

Est-ce que tu trouves que tu as un lien un peu plus particulier avec tes clients depuis que tu es à temps partagé ?

Oui ! Tout d'abord parce que la différence entre un DAF salarié et un DAF externalisé comme je le suis aujourd'hui, c'est la liberté de parole. En tant que DAF externalisé, la liberté de parole est beaucoup plus importante que lorsqu'on est DAF salarié. Je le dis régulièrement à mes clients, mais en tant que salarié, parfois on se retient, on ne dit pas tout à son supérieur hiérarchique. On craint la réaction qu'il peut avoir. En tant que cadre externalisé, je dis en toute objectivité la façon dont je ressens les choses, dont je vois les choses et ça permet d'avoir une relation plus qualitative avec le dirigeant d'entreprise.

Est-ce difficile de jongler aussi entre plusieurs entreprises ?

Comme toutes les expertises chez Bras Droit des Dirigeants, on jongle entre différentes missions. Donc si on n'est pas fait pour ça, ce n'est pas le bon métier. Aujourd'hui, je m'épanouis vraiment depuis cinq ans dans cette fonction parce que je passe d'un dirigeant à un autre, d'une activité à une autre. Ça nécessite effectivement une organisation très précise. Mais c'est ce qui me plaît vraiment aujourd'hui.

Est ce qu'il y a un profil ou des clients qui te marquent un peu plus que d'autres ?

Oui, bien sûr. Il y a des clients qui parfois sont dans des positions financières plus délicates que d'autres et pouvoir les accompagner dans ces périodes et redresser la situation est une satisfaction pour le dirigeant comme pour moi.

C’est cette partie très ancrée dans la réalité terrain, qui fait la richesse du temps partagé pour toi ?

Oui, parce que j’ai toujours travaillé dans des grosses structures. Avec le temps partagé, je suis plutôt dans des structures plus petites, des PME ou des start up. J'accompagne les dirigeants de façon très, très opérationnelle.

Une fois qu'on a mis en place des actions correctives avec le dirigeant, elles sont immédiatement appliquées. Et elles portent immédiatement leurs fruits. Alors que dans les grands groupes, une décision peut prendre des mois. Là, on voit tout de suite la portée de notre travail et c'est très gratifiant et satisfaisant pour tout le monde.

En tant que DAF, qu’elles sont les aspects que tu aimes particulièrement dans ton métier ?

Globalement, j'aime tous les aspects de mon métier. J'aime tous les sujets qui tournent autour de la trésorerie, parce que c'est le nerf de la guerre aujourd'hui. Sans la trésorerie, on ne peut pas faire grand-chose. Et puis j'aime tous les sujets de levée de fonds, de croissance externe, de financement des entreprises. Dans la première partie de ma carrière, j'ai travaillé au sein de plusieurs établissements bancaires, donc j'aime toutes les problématiques liées au financement des entreprises.

Est ce qu'il t’arrive parfois d’avoir des moments de doutes ? Par exemple, dans une situation compliquée dans une entreprise, comment tu réagis face à ces difficultés ?

Effectivement, on peut face à la diversité des situations que l'on rencontre, on peut avoir des questionnements, des moments de doutes, parce que on n'a pas vécu toutes les situations rencontrées.

Le réseau Bras Droit des Dirigeants représente une aide lorsqu’on rencontre des difficultés, c’est la force du réseau car nous sommes tous des « collègues » finalement.

Autour de moi, j'ai 44 collègues puisqu'on est 45 dans le réseau Direction Financière. Si je n’ai pas la réponse, nul doute qu'un de mes collègues l’aura. C'est très important pour moi parce que ça permet un échange presque quotidien avec d'autres DAF, d'autres régions. Cela permet d'échanger sur des sujets divers et variés et ça permet de sortir de ces phases de questionnement. A plusieurs, on est plus fort. Il y a forcément des moments de doutes ou de questionnements, mais le fait d'être nombreux au sein de Bras Droits des Dirigeants permet souvent de répondre à toutes les questions qu'on peut se poser.

Oui, finalement c'est un vrai confort d'être indépendant sans être seul.

Merci pour ta confiance et pour nous avoir accordé ce moment. Veux-tu rajouter quelque chose ?

Oui, rejoignez Bras Droit des Dirigeants ! Qu'attendez-vous ?

Merci beaucoup pour ton témoignage Stéphane !